Statistiques canadiennes sur le myélome multiple

Un groupe portant les couleurs et l'épingle de myélome s'apprête à marcher.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble de la maladie, mais ne permettent pas de prédire les résultats pour une personne en particulier.

Le Canada est l’un des rares pays à s’être doté d’un système de registre du cancer permettant de suivre les tendances relatives au cancer pour l’ensemble de la population.

Les registres tenus à l’échelle nationale, provinciale et territoriale constituent des ressources importantes qui peuvent servir à la recherche, l’échange de connaissances, la planification et la prise de décisions à tous les niveaux.

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Lorsque l’on examine ce type de données, il est important de demeurer conscient du fait que les statistiques et les taux présentés (tels que l’incidence, la prévalence, la survie à 5 ans, la variation annuelle moyenne en pourcentage) sont fondés sur un grand nombre de personnes atteintes d’un cancer, et qu’ils ne permettent donc pas de prédire exactement ce que l’avenir réserve à une personne en particulier. Ces statistiques sont parfois de nature très générale, et parfois, trop spécifiques.

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Les statistiques ne sont souvent que des estimations, réalisées à partir de données pouvant dater de plusieurs années et ne tiennent donc pas toujours compte des dernières avancées en matière de dépistage et de traitement.

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Les statistiques ne tiennent pas toujours compte des autres maladies, de la réponse de chacun aux traitements, ou des autres causes du décès, particulièrement ceux liés à la pandémie de COVID-19.

Photo d'un groupe de personnes dans une forêt avant un évènement portant l'épingle rouge de Myélome Canada.

Selon le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer : Un rapport spécial de 2022 sur la prévalence du cancer :

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Nouveaux cas de myélome projetés et taux d’incidence : Le nombre de nouveaux diagnostics de myélome en 2022 a été estimé à 4 000 (2 400 hommes et 1 550 femmes; les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne correspondent pas à la somme des chiffres), ce qui représente un taux d’incidence de 10,9 sur 100 000 pour les hommes et de 6,4 sur 100 000 pour les femmes1.

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Chaque jour, près de 11 personnes reçoivent un diagnostic d’un myélome au Canada1.

Selon les Statistiques canadiennes sur le cancer 2021, le myélome représente 1,9 % des nouveaux cas de cancer projetés au Canada chez les hommes, et 1,4 % chez les femmes2.

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Variation annuelle en pourcentage des taux d’incidence du myélome (1984-2017)
Par rapport à d’autres cancers, le taux d’incidence du myélome chez les hommes a connu une plus grande augmentation (2,5 % par an) et augmente depuis 2007 (environ 2,5 % par an). Chez les femmes, une augmentation du taux d’incidence du myélome est rapportée depuis 2005 (environ 1,6 % par an)2.

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Décès et taux de mortalité projetés par myélome
Au Canada, le nombre total de décès causés par un myélome a été estimé à 1 620 (930 hommes et 690 femmes); le taux de mortalité national était de 3,5 pour 100 000 personnes (4,5 pour les hommes et 2,7 pour les femmes)2.

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Survie du myélome au fil du temps (1992-1994 par rapport à 2015-2017)

Par rapport à d’autres cancers, le myélome a connu l’une des augmentations les plus importantes en termes de survie au fil du temps (23 points de pourcentage). Le taux de survie à cinq ans pour le myélome entre 2015 et 2017 était estimé à 50 % (hommes et femmes combinés), ce qui signifie que 50 % des cas de myélome survivront au moins 5 ans après le diagnostic. Le taux de survie à dix ans pour le myélome entre 2015 et 2017 était estimé à 30 % (hommes et femmes combinés)2.

  1. Statistiques canadiennes sur le cancer : Un rapport spécial de 2022 sur la prévalence du cancer, Comité directeur des statistiques sur le cancer, en collaboration avec la Société canadienne du cancer, Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada.
  2. Statistiques canadiennes sur le cancer 2021, élaboré par le Comité directeur des statistiques sur le cancer de la Société canadienne du cancer en collaboration avec la Société canadienne du cancer, Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada.